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Logiciels libres et fourmis

Convertir les gens aux logiciels libres semble être la priorité numéro une de certaines personnes. Faisant à présent moi-même partie d'un groupe d'utilisateurs de logiciels libres depuis peu, j'aimerais aborder les avatanges et les inconvéniants du logiciel libre. Commençons par les avantages, un que l'on entend souvent, et qui est complètement vrai même si techniquement il ignore l'obligation qu'ont les entreprises qui font des logiciels privateurs de respecter la loi : le fait que tu sais ce que fait un logiciel libre (ou un logiciel à code source ouvert) alors qu'un logiciel privateur serait caché et capable d'exécuter tout et rien, mais ce serait sans compter la petite clause nécessaire, en bas de chaque page web de développeur (comme en bas de celle de Microsoft) qui indique quelles don- nées ils collectent et comment ils les utilisent, alors certes, ils pourraient mentir, mais ils risquent de se frotter à la justice, et comme le disait si bien Google à ses débuts "Don't be Evil'" donc ne vous frottez pas à la justice. Le second argument en faveur du logiciel libre que je voudrais aborder est la possibilité de faire des "forks" des logiciels (pour expliquer grossièrement, faire des déclinaisons modifiées); et cela permettrait de garder en vie certains projets ou de régler certains problèmes. Par exemple : la très populaire suite de programmes de bureautique Libreoffice est une "fork" de OpenOffice qui a permis de garder en vie le projet; et tout cela est possible grâce à la licence LGPL de OpenOffice. Un autre exemple : il existe de nombreuses "forks" de Firefox, il y a Icecat, Pale Moon, Waterfox, Librewolf, etc. Toutes ces "forks" permettent aux gens de choisir leur version préférée du programme d'origine, ou d'abandonner un bateau qui se met à couler comme pour Audacity. Le troisième avantage au logiciel libre et à la licence GPL, ses déclinaisons ainsi que ses cousins et cousines:, c'est que celle-ci se propage comme un cancer qui fait que si tu utilises un bout de logiciel possèdant une licence de la famille des GPL, tu es forcé de rendre tout ton logiciel libre. En tous cas, c'est ce qu'est censé dire Steve Ballmer (Ancien CEO de Microsoft) à propos de Linux et de la licence GPL, les qualifiant de "cancer" (source : The Register). Le logiciel libre permet également aux gens doués ainsi que néophytes de l'informatique de contribuer à leur projets préférés car la plupart des logiciels libres permettent de poster des demandes d'améliorations ainsi que des rapports de bugs.

Mais l'important n'est pas vraiment dans la licence, dans le fait qu'il soit à code source ouvert ou non (même si c'est un plus !'); l'important est dans le fait que le programme vous espionne ou non, le fait que le programme soit pratique à utiliser ou non, ainsi que le fait que le programme consomme beaucoup de ressources ou non (peut-être trop pour votre ordinateur !). Quand on regarde le combat de certaines personnes pour le logiciel libre qui mettent en premier plan le fait que le programme soit libre ou non d'un point de vue moral au lieu du simple fait de savoir s'il vous espionne'; je suis vraiment en incompréhension devant ces gens, c'est louable, c'est comme les gens qui deviennent végans non pas parce qu'ils se soucient de l'effet qu'a l'exploitation animale de masse, mais parce qu'ils aiment les nanimaux.
Donc, pour faire simple, je suis pour le logiciel libre, mais si un logiciel privateur est meilleur que toutes les autres alternatives libres, que vous pouvez le virtualiser pour éviter d'être pisté, et que la clause des informations collectées est raisonnable, ce n'est pas si grave si le programme n'est pas sous GPL V3.

En attendant, c'est vraiment agréable de voir des logiciels libres se développer petit à petit et de voir les différent contributeurs qui'ls ont sur leur gitlab ou sur leur page github. C'est comme regarder une fourmilière en train de fonctionner, sauf que là, on a accès à une vue du sous-sol, des sous-terrains... D'ailleurs, même si la plupart des développeurs de logiciels libres n'ont pas l'argent ou ne font pas l'effort d'héberger leur propre GitLab, c'est toujours plus facile de chercher des solutions à un problème sur Github au lieu de regarder des sites générés automatiquement par des robots qui sont optimisés pour apparaître tout en haut des résultats des moteurs de recherche. Même si ce n'est pas aussi pratique de ServerFault ou StackOverflow.

Voilà, c'est la fin ! Cet article a été écrit grâce au logiciel libre Geany, avec le bureau KDE, avec comme distribution : Manjaro ! '