Au delà d'un monde nouveau
Je
ne peux m'empêcher de penser rapidement à ces différents dividendes que mes comparses
me doivent, je dois vite m'éclipser afin de pouvoir les récupérer. La nuit s'allonge
au bruit de mes pas qui resonnent sur le plancher du restaurant vietnamien où je loge;
je croise le patron, je le salue, il me salue, je quitte le restaurant. J'embarque droite
gauche, gauche, 200 mètres, gauche, droite, droite, gauche, tout droit, gauche, tout droit
, droite, droite, tout droit, gauche, droite, 500 mètres, j'arrive. Je questionne l'homme à
l'entrée. Il me répond que j'ai besoin de connaître le propriétaire pour pouvoir entrer. Je
pars. File la trainée de fumée qui sort de ma cigarette qui sort de ma bouche qui sort de
ma voiture qui sort de cette ville qui sort de ce pays en guerre.
Je suis au milieu de nulle part, j'aperçois une petite cabane derrière une dune, mon chien
a laissé fuir y a quelques jours encore. Je suis seul. Je porte son collier autour de mon
poignet. J'examine minutieusement la cabane, le rouge du soleil se reflète durement sur
mon corps à moitié déhydraté. J'ai peur de m'aventurer à travers l'entrée. Que quelquonque vienne
me sauver. Je passe, j'ai traversé. Je trouve une télévision allumée qui affiche un petit icône
qui rebondit de bord en bord. Je regarde la télévision, la charge recule derrière moi. Les amis
s'envolent, le peuple d'affole, je vois mes idoles, dans la télévision. Mes paupières s'alourdissent
quand un sifflement stridant entre depuis mes typans directement vers mon cerveau. Je me lève,
je sors de la cabane, j'aperçois une meute de loups couleur marine affamés. Je dois m'enfuir et
me sauver. Ils vont me clouer et me brûler. Rentrant dans la cabane, se sentant en sécurité, il
remarqua malgrès tout l'oeil suivant sa barbe depuis la télévision. Une porte s'ouvrait alors à lui,
il entre. Je soupire doucement afin d'éviter de réveiller ces bêtes qui someillent au pied de la
cheminée, cloîtrées au milieu de cette forêt fictive, elles se dévorent entre elles de façon parfaitement
parallèle. Peintes de rouge et de noir et se meuvent seules le soir, sortent entre elles pour
boire, aller fricoter avec l'opposé quand il se fait tard, faire des bâtards avec. Ces bâtards héritent
du prestige de leur parents mais ils héritents également de leur vicieuses tendances à fricoter avec les
opposés. Opposés posé sé é. é és ésop sésoppO. Inutile d'en dire plus. Il faut rester pur, et ne faire
aucun compromis. Le milieu brûle plus qu'un incendie d'été.
Danse frénétique entre deux camps complètement hérmétiques face à l'autre, comment la décrire en tant
qu'observateur inopiné autrement qu'avec le mot "folie" ? Il tournent, l'un frappe l'autre, continue,
le sang coagule au milieu de cette tête boursouflée, le poing levé, fermé, pour démontrer sa supériorité
face au banquier.