Vouloir s'échapper dans des contrées étranges
et utopiques pendant que le pays où on habite
flambe à petit feu; c'est la meilleure option
à choisir quand on est tellement impuissants
face à ces grands groupes, face à ces décisions
arbitraires, qui passeront d'une manière ou
d'une autre, que ce soit avec ou sans 49.3
(comme ça a été prouvé une fois de plus avec
madame Borne et son projet), les projets qui
disparaissent pendant trois ans puis qui
réaparaissent d'une autre manière afin de
mieux contrôler cette bête sans tête qu'est
un pays ploutocratique. S'évader où ? Vers
un pays bien meilleur, rempli de culture,
rempli de philosophie, rempli de films, de
différents genres de musique et de tableaux.
S'évader vers sa bulle de connaissance, c'est
réellement une évasion acceptable par la société,
on peut continuer à produire, à alimenter le
système tout en pensant à autre chose, quelque
chose de plus raffiné, quelque chose qui reste
déontologique jusqu'au bout, quelque chose de
complètement imaginaire. Un semi-suicide social
accompagne ce mode de vie, il empêche le fait de
trop côtoyer les milieux publics, les bars, les
réseaux sociaux, et de trop exprimer ses opinions
là où la réponse se fera ferme. Ce mode de vie me
semble être le moyen le plus raisonnable de ne pas
être emporté par le florilège d'idées absurdes que
l'on entend, voit ou subit. Permettant de lutter
sans perdre la tête dans des débats inutiles, sans
argumenter avec le premier venu, vous faites vos
actions de partisan de manière calme et détachée,
pensant plus aux conséquences qu'à la forme du
propos.
Il y a des gens qui s'échappent un peu trop, qui
s'enfuient vers d'autres pays pour préserver leur
idéologie intacte, c'est dans la continuité de ce
mode de pensée mais, ça reste un cas extrême qui
est souvent lié à des opinions très éloignées de
monsieur Macron par exemple. À l'heure actuelle,
il y a de plus en plus de projets de loi qui
semblent inquiétants, peut-être que suivre le
flux RSS de Médiapart fait de moi un survivaliste
vis-à-vis de l'espérance de vie de la liberté
d'expression dans ce pays (concrètement :
prenez-vous en mains, arrêtez d'utiliser des
outils ou des portes qui vous enferment, libérez-
vous avec des outils que vous contrôlez) Quand
vous ne pouvez pas faire confiance à votre
infrastructure et que les gens qui la contrôlent
prennent de mauvaises décisions, abandonnez le
navire (ex : Meta avec Facebook, WhatsApp,
Instagram). Restez fluide dans votre présence en
ligne, ne vous attachez pas trop à quelque chose
que vous ne pouvez pas contrôler, il faut avoir
une confiance très importante en ceux qui ont le
pouvoir vis-à-vis des outils que vous utilisez,
si vous utilisez un service de livraison, alors
qu'il ne délivre qu'un tiers des colis et que
vous n'avez qu'une très mauvaise confiance en lui,
abandonnez-le au profit des alternatives, pourquoi
se faire souffrir alors que c'est vous qui avez le
choix, c'est vous qui pouvez imposer vos standards
aux autres.
Bientôt, dans la continuité de ma conquête de
l'auto-hébergement, je passe d'un ordinateur qui
sert de serveur DIY à un vrai serveur qui tient la
route. Peut-être que je pourrais proposer des
services au grand public sur Narbonne.
Bonne journée.